Jean-Louis Rouanet
Originaire du Languedoc, Jean-Louis obtient avec brio en 1980 le CAP d’armurier au lycée professionnel Benoît Fourneyron de Saint-Étienne.
Plusieurs années chez le LE FUSIL KERNÉ à Versailles puis aux côtés de René Pellegrini (un des seuls canonniers stéphanois à partager son savoir-faire) lui permettent d’acquérir la maîtrise du métier et les connaissances techniques auxquelles se réfèrent aujourd’hui nombre de ses clients.
Et c’est tout naturellement qu’à l’heure de créer son propre atelier, il reste dans ce berceau de l’armurerie qu’est la cité stéphanoise.
D’abord installé dans le quartier des armuriers (où subsistent encore quelques petits ateliers) l’ARMURIER SAINT-ÉTIENNE se déplace en zone d’activités dans des locaux plus spacieux ou il pourra installer les machines de son invention.
En effet de son esprit créatif naissent une aléseuse-rectifieuse de canons et un engin bizarre baptisé « guillotine » (inspirée par René PELLEGRINI : encore lui !) destiné à rabattre sans coup férir les gonflements sur les canons.
Et là « par amour du métier et non par amour de l’argent » comme il se plait à le dire, il remet à neuf tous ces fusils et carabines aux canons gonflés, tordus, éclatés ou rouillés que lui envoient les armuriers de France et de Navarre.
C’est là aussi que naissent les épées « fabriquées en France » qui défilent chaque 14 juillet sur les Champs Elysées ou qui montent la garde sur le Rocher.